۱۳۹۸ آذر ۲۴, یکشنبه

نوشادر تتری


 آبه ـ ‌رموسا
از چاپ ژاپنی دانشنامه شان تِس'ای ت'و  هویی  San tsai tu hui  داستان گیرای زیر را بفرانسه آورده: ،
"نمک موسوم به"  نائو-چاوnao-cha چینی، نوشادر فارسی، نمک تتری  و  نمک فرار ، از دو کوه آتشفشانی مرکز تاتارستان دست آید.  یکی آتشفشان تورفان که "به این شهر (یا بهتر بگوییم به شهری که در فاصله سه لیگی از شرق تورفان قرار دارد) نام هو-تچو/ Ho-tcheou  به معنای آذر شهر داده و دیگری کوه سفید در بیشبالیغ/بش بالق/جمسار.  این دو کوه پیوسته شعله کشیده و دود کنند.  در اینجا حفره هایی است که در آن ها مایعی سبز فام به هم می رسد.  با قرار گرفتن در معرض هوا مایع به نمکی تبدیل شود که همان نائو-چا/نوشادر است.  بومیان آن را برای چرمگری گِرد کنند. اما در کوه تورفان ستونی از دود پیوسته خیزان بچشم می خورد که شبگیر چون مشعلی فروزان دیده شود و پرندگان و حیوانات دیگر در نور سرخ فامش قرمز به نظر آیند.  این کوه را مون د فو   Mont-de-Feu[آذرکوه] نامند. برای به دست آوردن نئو چا/نوشادر ، کفش چوبی پای کنیم زیرا کف چرمی بسرعت می سوزد. افراد محلی با جوشاندن آب دریا [کذا!] نیز نوشادر[مائی؟]  بدست آورده به شکل قرص هائی چون نمک رسمی در آورند.  گویند سفیدترین نوشادر بهترین است؛ طبیعت این نمک بسیار نافذ است. در تابه بر آتش تفت داده خشک کرده بهر نگهداری زنجبیل افزایند. در مجاورت برودت و رطوبت منحل شده از بین می رود. 
"Le sel nomine" (en chinois) nao-cha (en persan nouchader) et aussi sel de Tartarie, sel volatil, se tire de deux montagnes volcaniques de la Tartarie centrale; 1'une est le volcan de Tourfan, qui a donne" a cette ville (ou pour mieux dire a une ville qui est située a trois lieues de Tourfan, du cote" de Test) le nom de Ho-tcheou, ville de feu; 1'autre est la montagne Blanche, dans le pays de Bisch-balikh; ces deux montagnes jettent continuellement des flammes et de la fumée. II y a des cavités dans lesquelles se ramasse un liquide verdâtre. Expose" a 1'air, ce liquide se change en un sel, qui est le nao-cha. Les gens du pays le recueillent pour s'en servir dans la préparation des cuirs. Quant a la montagne de Tourfan, on en voit continuellement sortir une colonne de fumée; cette fumée est remplacée le soir par une flamme semblable a celle d'un flambeau. Les oiseaux et les autres animaux, qui en sont e"clair6s, paraissent de couleur rouge. On appelle cette montagne le Mont-de-Feu. Pour aller chercher le nao-cha, on met des sabots, car des semelles de cuir seraient trop vite brûlées. Les gens du pays recueillent aussi les eaux-meres qu'ils font bouillir dans des chaudières, et ils en retirent le sel ammoniac, sous la forme de pains semblables à ceux du sel commun. Le nao-cha le plus blanc est répute" le meilleur; la nature de ce sel est très-pénétrante. On le tient suspendu dans une poêle au-dessus du feu pour le rendre bien sec; on y ajoute du gingembre pour le conserver. Expose" au froid ou a l'humidité", il tombe en déliquescence, et se perd."